Quelques images valent parfois mieux qu’un long discours… Voici les jardins cet après-midi, lundi 13 février 2012, après 10 jours de grand froid et surtout 3 nuits à -16°…
Cela sent le chou pourri dans les jardins. Tout ce qui est dehors est perdu. Sous la serre une partie seulement. Mais tout est retardé de plusieurs semaines. Dans les jardins de l’abbaye, les lapins et lèvres, n’ayant plus rien à manger dans les bois, ont dévoré les poireaux et les choux de Bruxelles dont il ne reste que les tiges.
Les deux paniers restants seront très, très maigres, car la réserve est à peu près vide et nous n’avons plus guère de produits dérivés. Pour vous amapiens, cela représente la perte de quelques paniers (pour la première fois en trois ans). Pour nous, ce sont des mois de travail pour rien… Ni vous, ni nous ne mourrons de faim. Nous habiterions un pays du Sud, cela prendrait une autre signification. Voilà qui peut nous aider à relativiser !
Nous aurions préféré terminer notre partenariat avec des paniers débordants, mais ne pouvons commander à la nature. Comptant sur votre compréhension, bien cordialement,
Charles
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