
des Femmes Semencières,
soutenu par Pierre Rabhi
La semence est à la source de notre nourriture. Depuis que l’homme a commencé à se sédentariser en cultivant la terre, il ressemait chaque année les graines de plants qui avaient été réservées à cet usage.
Depuis les années 1960 et l’apparition des premiers hybrides F1, la situation de la semence n’a cessé de se durcir et aujourd’hui, seules les semences inscrites au « catalogue officiel » ont le droit d’être semées et commercialisées.
La dérive est encore plus aberrante avec les OGM qui sont brevetés. Le résultat est que la semence d’origine – ce don magnifique de la nature – est devenue illégale. Elle ne peut être ni cultivée, ni vendue, ni échangée… ni même donnée. Les seules semences autorisées à la vente sont des semences protégées par un droit de propriété intellectuelle…
Ce système a pour conséquence un monopole sur les graines détenu par quelques entreprises qui conduit à piéger les agriculteurs, notamment dans les pays en voie de développement, dans une spirale de l’endettement : obligés de repayer chaque année leurs semences, ils se ruinent…
Centre d’animation Montparnasse
26, allée du Chef d’escadron de Guillebon
Jardin Atlantique – 75014 Paris